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De Pandora à Gaia


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#1
Dwimmerlaik

Dwimmerlaik

    J'prends du grade!

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  • Genre:Homme
  • Localisation:Paris

L’univers se mourrait …

 

Les empires florissants avaient laissé place aux technocraties, menées non par les guerriers de jadis mais par des technocrates bedonnants et adipeux. Vautrés dans leurs sièges confortables du Sénat Intergalactiques, complètements déconnectés de la réalité, ils pressaient d’un doigt épais comme un salami les boutons de commandes du système politique moribond, menant le monde vivant droit à sa perte.

 

Et ca n’était pas tout… Les étoiles déclinaient et n’irradiaient plus de milles feux comme c’était le cas lorsque l’univers était encore jeune. Les planètes, chevauchant auparavant altièrement leur orbite toute en  tournant sur elle même telles des danseuses, se trainaient poussivement, menaçant à chaque instant de se décrocher pour tomber dans le ciel vide et froid.

 

Les hommes n’étaient plus que des fantômes, de musclés et ombrageux ils étaient devenus flasques et mous. Délaissant le sain et noble art de la guerre pour s’allonger dans des jardins, embrumant leurs esprits de drogues qu’ils auraient jugés méprisables il y a quelques décennies seulement. Ils avaient troqué les écrans de contrôle  de leurs vaisseaux contre des télévisions, s’abrutissant devant des images niaises et stupides. De pauvres dégénérés, voilà ce qu’ils étaient devenus.

 

Les scientifiques s’étaient posés longtemps la question du début et la fin de l’univers, on avait maintenant la réponse : il n’y aurait pas de Big Crunch ou de Big Bounce salvateur durant lequel l’univers disparaitrait dans un apocalypse de flamme, se contractant toujours plus avant un nouveau Big Bang ou il y aurait une nouvelle chance qu’une race pensante prenne à nouveau la route des étoiles, non … L’univers allait s’étendre à l’infini, se refroidissant, se ralentissant, mourant. Un peu a la manière des hommes qui le peuplait…

 

L’univers allait-il réellement finir comme ca ?  Le dieu Valinquish ne le souhaitait pas. C’est lui qui avait crée ces guerriers indomptables qu’étaient les hommes, peut être ces derniers possédaient-ils encore l’étincelle des combattants, dissimulée et cachée derrière les voiles brumeux de l’alcool et de la fumée.

 

Pandora était le nom de cet  univers, il semblait devoir finir comme son homonyme de l’antiquité qui avait ouvert la boite éponyme, libérant sur le monde l’engeance et la malédiction pour ne la refermer que sur l’espoir. L’espoir… Pandora semblait ne plus en avoir…

L’univers aurait pu mourir de toutes ces afflictions mais On en avait décidé autrement : Bardé de gueules rugissantes et écumantes, d’yeux omniscients roulant sous sa peau, énorme masse de haine, surgi des tréfonds du néant cette bête répugnante sonnait le glas de Pandora. Lephysk était son nom.

 

Il avalait planète après planète, soleil après soleil, barissant sa haine, grossissant à mesure qu’il se nourrissait et même Valinquish en eu peur : il fuit devant Lephysk, accompagné des derniers empereurs.

 

Pandora était perdu mais Valinquish ne voulait pas que ses protégés disparaissent à jamais tandis que Lephysk se dirigeait vers lui, il ouvrit une brèche dans l’espace, distordant le temps grâce à l’unique puissance de sa volonté  tandis que Lephysk avançait se trainait vers lui en salivant, se précipitant vers les derniers hommes pour les engloutir.  Qui serait le plus rapide ? L’humanité ou Lephysk…

 

La brèche s’ouvrit, Valinquish et les hommes  se précipitèrent dans l’ouverture dimensionnelle qui se refermât derrière eux dans une immense débauche d’énergie. Lephysk était tenu en échec…

 

Les hommes se regardèrent… La braise qui couvait dans leurs cœurs s’était ranimée et brulait maintenant dans leurs yeux : ils étaient redevenus les guerriers de jadis. Ce nouvel univers était grand et neuf, chacun pourrait y trouver sa place en vu de créer son propre empire, offrant au dieu Valinquish les morts et le carnages qu’il aimait. Les hommes se regardèrent …  Puis se tournèrent le dos, partant chacun de leur coté…

Gaia : la terre, tel fut le nom qu’on donna à cet univers.

 

Mais Lephysk, quoique retardé n’était pas vaincu, il avait commencé dés la fermeture de la brèche à se déplacer dans l’espace et le temps à la recherche de Gaia, et il n’est pas entité à abandonner facilement, surtout une proie aussi délicieuse qu’est le dieu Valinquish… Ces deux là se livrent une guerre sans merci et nous, pauvres mortels menons notre guerre à notre échelle, ne pouvant que subir le combat titanesque que ces deux la se livrent…

 

Je tremble en y pensant… Ce monstre bardé de crocs hante mes nuits et je le sens qui s’approche, inexorablement… Parfois je souhaite même mourir avant son arrivée pour ne pas avoir à subir ses assauts… Lephysk… Lephysk… Le Fisc…


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